Les RPS correspondent aux éléments liés à l’organisation, au contenu ou à l’environnement du travail susceptibles d’avoir un impact sur la santé mentale et physique des employés.

Quels salariés peuvent être concernés ? Quel que soit leur niveau hiérarchique, leur genre, leur âge ou leur profession, tous les collaborateurs peuvent être confrontés à des RPS.

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Quels sont les principaux facteurs des risques psychosociaux ?

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Pourquoi prévenir les RPS en entreprise ?

1. Préserver la santé mentale des collaborateurs

Selon la durée et l’intensité d’exposition aux facteurs de risque, les RPS peuvent se traduire par un mal-être, un épuisement psychologique ou l’apparition de comportements à risque (comme certaines addictions).

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Au-delà de leurs effets sur le moral, ils peuvent également impacter la santé physique :

  • Troubles musculo-squelettiques
  • Maladies cardiovasculaires
  • Troubles de santé mentale
  • Aggravation ou rechute de maladies chroniques

La prévention des risques psychosociaux s’inscrit au cœur de la stratégie de santé mentale en entreprise. En favorisant un environnement de travail bienveillant, à l’écoute et fondé sur le dialogue, les organisations renforcent l’engagement, la cohésion et la performance collective.

2. Des impacts sur l’entreprise

Les risques psychosociaux   ont également un impact direct sur la performance globale de l’entreprise. Lorsqu’ils ne sont pas identifiés ou pris en charge à temps, ils peuvent fragiliser durablement le fonctionnement collectif et la qualité de vie au travail. Les conséquences de cet impact peuvent se traduire par :

  • Augmentation de l’absentéisme
  • Taux élevé de rotation du personnel
  • Réduction de la productivité
  • Augmentation des accidents de travail
  • Dégradation du climat social

Ces conséquences rappellent l’importance d’une démarche proactive en matière de prévention. En agissant en amont, l’entreprise protège non seulement la santé de ses collaborateurs, mais aussi sa stabilité, son image et sa performance à long terme.

Prévenir les RPS, c’est améliorer la performance durable de l’organisation.

Le retour sur investissement (ROI) de l’investissement dans la prévention des Risques Psychosociaux (RPS) est significatif en termes de gestion des ressources humaines ( stimulation de l’implication au travail et réduction du turn-over) et bien qu’il soit difficile de donner un chiffre unique et exact, plusieurs études restituent que pour chaque euro investi dans la prévention des risques professionnels (y compris les RPS), le retour sur investissement se situe en moyenne entre 2 et plus de 4 euros .

    Cadre réglementaire des RPS

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    La prévention des risques psychosociaux s’inscrit au cœur de la stratégie de santé mentale en entreprise. En favorisant un environnement de travail bienveillant, à l’écoute et fondé sur le dialogue, les organisations renforcent l’engagement, la cohésion et la performance collective.

      Notre récap complète sur la

      réglementation des RPS.

      Logiciel 1-One : une approche globale pour prévenir les RPS

      Grâce à une plateforme web collaborative, le logiciel 1-One permet d’identifier, évaluer et suivre les risques psychosociaux afin de construire une démarche de prévention durable et conforme aux obligations légales.

      Les atouts du logiciel 1-One

      • Cartographie complète des risques : identification de leurs origines et évaluation de leur gravité.
      • Intégration des RPS dans l’évaluation des risques professionnels par postes, emplois ou unités de travail.
      • Information, sensibilisation et implication des managers à la prévention
      • Restitution automatique dans le DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels)
      • Planification et suivi des actions correctives grâce à des tableaux de bord et indicateurs précis.
      • Vision multi-sites, traçabilité des expositions et du suivi actions de prévention pour un pilotage efficace.
      • Support de communication avec les partenaires sociaux

      Cette approche permet d’inscrire la prévention des RPS dans une stratégie globale de santé et sécurité au travail, tout en améliorant la qualité de vie et le bien-être des collaborateurs, le logiciel proposant une restriction mesurable de la démarche QVCT

       

      Méthodologie d’identification et d’évaluation des RPS

      Étape 1 : préparer la démarche de prévention

      • Impliquer les acteurs ayant participé à l’évaluation des autres risques professionnels, en veillant à la pluridisciplinarité.
      • Collecter les données et indicateurs sur les RPS.
      • Définir le périmètre des unités de travail le plus approprié.

      Étape 2 : évaluer les facteurs de risques psychosociaux

      • Inventorier les facteurs de RPS dans les unités de travail.
      • Analyser les conditions d’exposition des salariés à ces facteurs de risques.
      • Transcrire cette évaluation dans le document unique.

      Étape 3 : définir un plan d’actions

      • Proposer des actions d’amélioration.
      • Prioriser et planifier ces actions.
      • Reporter ces actions de prévention dans le document unique.
      • Définir les moyens nécessaires à la réalisation du plan d’actions.

      Étape 4 : mettre en œuvre le plan d’actions

      • Implanter les actions.
      • Piloter la mise en œuvre des actions.

      Étape 5 : réévaluer les facteurs de risques psychosociaux

      • Définir des indicateurs de suivi et en vérifier l’évolution.
      • Réévaluer les facteurs de risques et l’exposition des salariés.
      • Actualiser le document unique.
      • Réexaminer le plan d’actions précédent.

      Avec 1-One, la prévention des RPS devient une démarche structurée, mesurable et continue. L’outil soutient les entreprises dans leur responsabilité légale tout en favorisant un environnement de travail plus sain, plus sûr et plus humain.

       

      Agir sur les risques psychosociaux : stress, harcèlement, burn-out

      Prévenir le stress au travail : une démarche collective

      Les étapes clés

      1. Préparer la démarche

      Avant toute action, il est essentiel de recueillir des données objectives : absentéisme, turn-over, enquêtes internes, entretiens RH, etc. Ces informations permettent d’identifier les signaux d’alerte et de définir le périmètre d’intervention.

      2. Identifier les sources de stress

      Analyser les situations de travail pour comprendre les causes du stress : charge de travail, manque d’autonomie, tensions dans les équipes, manque de reconnaissance ou objectifs flous.

      3. Élaborer un plan d’action

      Sur la base du diagnostic, définir des actions concrètes et hiérarchisées. L’objectif est d’améliorer l’organisation, la communication et les conditions de travail.

      4. Mettre en œuvre et suivre

      Déployer les mesures prévues, impliquer les managers de proximité et assurer un suivi régulier pour vérifier leur efficacité et ajuster si besoin.

      5. Évaluer et ajuster

      La prévention du stress est un processus continu : il faut évaluer régulièrement les effets des actions menées et actualiser la démarche selon les évolutions de l’entreprise.

       

      Mesures de prévention du stress au travail :

       

      Organisation du travail

      Adapter la charge de travail et clarifier les priorités.

      Assurer une meilleure répartition des tâches et des responsabilités.

      Communication et management

      Former les managers à la gestion du stress et à l’écoute active.

      Encourager les échanges entre les équipes et la reconnaissance du travail accompli.

      Participation des salariés

      Associer les collaborateurs à la réflexion sur leurs conditions de travail.

      Mettre en place des espaces de dialogue ou de médiation.

      Environnement de travail

      Améliorer les conditions matérielles : luminosité, bruit, ergonomie.

      Favoriser un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

      Prévenir l’épuisement professionnel : comprendre, détecter, agir

      Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, naît d’un stress prolongé et non résolu dans le cadre du travail.  Il touche toute profession qui exige un engagement personnel intense.  Prévenir ce phénomène revient à agir sur le travail, son organisation et les conditions qui l’accompagnent.

      Trois dimensions à connaître

      Selon l’INRS, le burn-out se caractérise par trois dimensions principales :  

      1. Épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé, manque d’énergie et de ressources.
      2. Dépersonnalisation (ou cynisme) : distanciation, vision négative du travail ou des « usagers ».
      3. Sentiment de non-accomplissement personnel : impression de ne plus pouvoir répondre aux attentes, perte de sens.

      Pourquoi et comment agir ?

      • Le burn-out n’est pas un état isolé : il s’inscrit souvent dans la continuité des RPS (risques psychosociaux).  
      • Les entreprises ont un rôle clé : l’organisation du travail, la reconnaissance, l’autonomie, les relations sociales sont des leviers.  
      • Il convient de mettre en place des mesures collectives et individuelles, structurées dans le temps, pour réduire les facteurs de risque et soutenir les salariés avant que la spirale ne s’installe.

      Agir contre le harcèlement au travail : une responsabilité partagée.

      Le harcèlement moral et les violences internes au travail se manifestent par des agissements répétés et hostiles au sein de l’entreprise, visant ou ayant pour conséquence une dégradation des conditions de travail, une altération de la santé physique ou mentale du salarié, ou la compromission de son avenir professionnel.

      • Les conséquences pour les salariés : fatigue, troubles du sommeil, baisse d’estime de soi, isolement, voire dépression ou troubles psychiques. Pour l’entreprise : dégradation du climat, absentéisme, perte d’efficacité.
      • L’employeur doit évaluer et prévenir ces risques comme tous les autres risques psychosociaux : analyser l’organisation du travail, clarifier les rôles, favoriser les espaces de dialogue, affirmer l’engagement de la direction contre ces violences.

      Exemples de mesures de prévention

      • Intégrer dans le règlement intérieur l’interdiction explicite du harcèlement moral.
      • Mettre en place des délais et rythmes de travail raisonnables, clarifier les responsabilités, organiser des réunions d’équipe pour réguler les tensions.
      • Assurer une procédure de signalement, un accompagnement des victimes, et une enquête interne si besoin.

       

      Demandez une présentation personnalisée spécialement axée sur la gestion, prévention et obligations réglementaires des risques psychosociaux.